Des cris, de l'adrénaline, des larmes... la coupe du monde ne passe jamais inaperçue. Voici une liste des événements dont on parle le plus lors de l'un des événements sportifs les plus attendus de la planète.
Le but du siècle et la main de Dieu, à Mexico en 1986
Devant un stade comble de 114 580 fans réunis à Mexico, l'Argentine et l'Angleterre s'affrontent pour le ballon. La star de ce match âprement disputé serait sans doute l'Argentin Diego Armando Maradona, qui a marqué ce que l'on a appelé le but du siècle en esquivant six joueurs. Les supporters étaient en feu et le stade Azteca semblait s'enflammer lorsque quelques minutes avant la fin du match, Maradona a une nouvelle fois marqué un but, cette fois en commettant une faute en le faisant de la main, si bien que ce fameux but a été appelé "La main de Dieu".
Cet incident n'a pas empêché l'Argentine d'être couronnée de gloire sur un score final de 2-1. Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis ce match inoubliable d'événement Coupe du monde de 1986 au Mexique, et tant El Gol del Siglo que La Mano de Dios sont en lice pour être candidats au Patrimoine historique.
En 1950, le jour où la nation brésilienne a pleuré
Cet événement coupe du monde fait référence à la défaite dans le plus grand stade jamais construit : le stade Maracana de Rio de Janeiro. La foule était composée de 200 849 spectateurs qui ont assisté au match entre l'imparable machine à buts des joueurs brésiliens et les Uruguayens. Les journaux avaient préalablement publié la victoire écrasante et l'orchestre était prêt à chanter l'hymne brésilien à la fin du match. La première mi-temps s'est déroulée sans encombre avec un score de 0-0 ; en deuxième mi-temps, les voix dans le stade ont éclaté d'euphorie lors du premier but du Brésil, même si elles ont bientôt commencé à se calmer comme un murmure lors du premier but de l'Uruguay. Ils seront finalement réduits au silence par la défaite du Brésil contre l'Uruguay (2-1). Un jour gris pour une nation où le football fait partie de son être, et il restera dans l'histoire comme le Maracanazo.
Le vol de la coupe Jules Rimet
C'est en 1928 que le président de la FIFA de l'époque, Jules Rimet, a chargé le prestigieux joaillier parisien Christofle de concevoir et de fabriquer le trophée de la Coupe du monde. Ainsi est née Nike, la déesse grecque de la victoire avec une balle en or massif qui pesait 3,8 kg. Rimet a décrété que cette statuette resterait éternellement dans les mains de l'équipe qui a été couronnée trois fois championne du monde. Cette promesse a dû attendre, car en raison de la Seconde Guerre mondiale, le président de la FIFA, Ottorino Barasil, a décidé de la garder dans une boîte à chaussures de peur qu'elle ne soit pillée par l'armée nazie. Il est ainsi resté en sécurité jusqu'à ce que Nike soit volé par Edward Betchley, qui n'a jamais révélé où il se trouvait lorsqu'il a été capturé. Un chien l'a cependant trouvé avec son nez et, lors de la Coupe du monde de 1970 au Mexique, le Brésil a remporté la Coupe Jules Rimet à perpétuité en remportant le titre pour la troisième fois.