Investir dans l'immobilier est l'un des meilleurs moyens pour rentabiliser son capital. Toutefois, pour ne pas avoir de mauvaises surprises, il est nécessaire de se renseigner sur les différentes façons d'injecter des fonds dans ce domaine.
L'investissement dans le locatif neuf et ancien
De plus en plus de Français optent pour un programme immobilier neuf. Plusieurs personnes préfèrent effectivement investir dans le neuf à cause des privilèges qui en découlent. Déjà, l'achat immobilier issu du programme de logements vous donne droit à une défiscalisation immobilière. Vous payerez alors moins d'impôts grâce au mécanisme de certaines lois. Il s'agit principalement de la loi Pinel et de la loi Denormandie. La première indexe les logements, les appartements et les maisons récemment construites. Le second dispositif concerne le logement ancien. Lorsque vous optez pour ce type d'investissement immobilier, vous serez obligé de suivre des règles assez strictes. Dans le cas contraire, vous ne pourrez pas profiter de ses avantages.
L'acquisition d'une résidence principale ou secondaire
Classé dans la catégorie de l'investissement immobilier de jouissance, ce type de placement concerne une maison ou appartement. Il consiste à acheter un bien immobilier afin de l'utiliser comme une résidence principale ou secondaire. Cette acquisition vous offre deux avantages économiques. Vous n'aurez plus à payer un loyer puisque vous êtes déjà le propriétaire et vous assisterez, probablement après quelques mois, à la hausse de la valeur de la résidence neuve. Par ailleurs, une troisième option peut être envisagée dans ce cas. Il s'agit de la location saisonnière de l'habitation secondaire pendant les périodes d'inoccupations.
Le choix de cette catégorie d'investissement ne se base pas que sur les finances. Il privilégie le bien-être personnel (pour la résidence principale) et le positionnement géographique (pour la résidence secondaire). Ce dernier facteur est important pour parvenir à louer occasionnellement le bien. Bien qu'il ait des atouts, cette procédure possède aussi des points négatifs comme l'entretien qui peut être assez coûteux. C'est sans prendre en compte la taxe foncière, les dépenses annexes et, éventuellement, les coûts de réparation du logement.
Le placement de capital en locatif classique
L'investissement dans un locatif est un système de placement de capital standard. Vous ferez un achat immobilier avec vos propres fonds et vous la mettrez en location pour percevoir régulièrement des loyers. Vous serez aussi chargé de tout ce qui se rapporte à la gestion du logement. Autrement dit, vous ferez les visites, les déclarations fiscales, les travaux de rénovation, etc. Il peut arriver que les risques soient énormes avec ce type d'investissement sur le marché immobilier. Cela est souvent dû aux loyers impayés, à la détérioration de l'hébergement et à la baisse de sa valeur. Il faut souligner que deux cas peuvent se présenter dans le placement financier dans une résidence neuve. Il s'agit de la location d'une maison neuve nue ou la location d'une maison meublée.
Les retombées fiscales de la location nue sont assez conséquentes. En effet, le montant de l'impôt est calculé sur 70 % de l'assiette et l'abattement est de 30 %. Dans le même temps, le taux d'imposition peut monter de 45 %. À cela, s'ajoutent 17,2 % des prélèvements sociaux. Quant à la location meublée, elle sert à éliminer l'impôt sur le revenu de l'immobilier locatif. En insérant le bien dans le régime du LMNP, vous ne payerez que le Bénéfice industriel et commercial avec un abattement de 50 % des frais réels. L'assiette d'imposition devient alors quasiment nulle avec l'amortissement.
Par contre, vous serez tenue de vous occuper vous-même du bien et il est très probable que le montant du loyer soit considérablement plus élevé. Il faut quand même souligner que la gestion d'un locatif meublé reste souple, surtout avec la durée d'une année sur le contrat de bail.
Les placements immobiliers par les sociétés civiles
Les SCPI représentent une alternative fiable pour obtenir des garanties solides. Vous aurez le choix entre trois options à savoir :
- SCPI rendement ;
- SCPI plus-value ;
- SCPI défiscalisation immobilière.
Ces institutions de gestion de placement, vieilles de 40 ans, proposent des actifs intéressants. Elles assurent la gestion du bien et tout ce qui s'y rapporte. En d'autres termes, elles ont pour mission de :
- trouver des locataires,
- payer les charges ;
- réaliser les différents travaux ;
- s'assurer de la propreté ;
- collecter les loyers chez les locataires.
En optant pour ce type de placement, vous injecterez moins de capital (500 euros environ). Ce privilège est appuyé par la possibilité d'obtenir des prêts immobiliers. Vous avez aussi l'assurance d'avoir un retour sur investissement stable et évolutif. En plus de cela, vous n'aurez aucun effort à fournir pour trouver les locataires ou pour la salubrité du logement.
Le côté négatif des SCPI réside dans le fait qu'elles ne proposent aucune garantie du capital. Vous serez aussi contraints de faire un investissement sur le long terme. Cette obligation vous permettra d'amortir les frais de vente assez élevée (environ 10 % du montant de la vente).