Fixer le prix d’une œuvre peut probablement être la question soulevant une problématique conséquente durant la carrière d’un artiste, toutefois la raison principale est simple, une œuvre n’est pas un bien possédant réellement une utilité pratique. De ce fait, estimer le prix d’une œuvre reste une opération relativement subjective et lui attribuer une somme peut être réalisé sans une réglementation imposée. Certains critères sont tout de même pris en compte en plus du bon sens et un niveau de réalisme exemplaire afin de déterminer un montant jugé acceptable.
Les paramètres externes
Le premier critère pertinent permettant d’associer un prix d’œuvre à un objet est évidemment le coût engendré par le matériel utilisé. Ce dernier a une valeur marchande préexistante à l’œuvre et définie directement la qualité et rareté de celui-ci, par exemple, une peinture achevée avec une couleur haut-de-gamme telle lapis-lazuli vaudra significativement plus chère qu’une peinture identique réalisée avec une couleur inférieure en gamme. En effet, la qualité visuelle traduite par l’harmonie des couleurs peut représenter un critère trop subjectif, mais pour un « connaisseur », expertiser une œuvre implique automatiquement l’analyse de la composition de cette dernière en plus de remarquer l’intégralité des incohérences.
Le marché (local, régional et international) dans lequel l’artiste évolue est aussi un facteur dominant sur le prix œuvre d’art, il est recommandé de débuter avec des tarifs bas et les augmenter selon l’accomplissement artistique. Une réduction du prix peut potentiellement nuire à l’image et réputation de l’auteur et celui-ci devra se montrer judicieux vis-à-vis de son évolution dans l’environnement. Un réajustement des tarifs peut néanmoins s’appliquer au détriment de l’artiste qui devra modifier son processus de création s’il est contre le réajustement. Vous pouvez voir ici pour d’amples d’informations sur les critères d’estimation.
Les facteurs liés à l’artiste
Un acheteur ou commanditaire requiert de la confidence et doit être rassuré avant tout investissement, dans le cas où il a pris connaissance d’une excellente plus-value, il trouvera de ce fait un meilleur intérêt envers un artiste diplômé de grandes écoles. En effet, le parcours de ce dernier met en place le contexte de création d’une œuvre en termes de choix du format pour la production des œuvres d’art et entrent également en compte durant l’établissement d’un prix.
La qualité technique témoigne du savoir-faire et peut tout aussi influencer la fixation du prix, mais ce paramètre ne se distingue néanmoins pas assez vite par rapport aux autres critères. Son effet ne sera de ce fait identifié que lorsque l’œuvre sera comparé à son état original pour découvrir si cette dernière nécessite une restauration. Par contraste, la technique employée illustre la maitrise des différents techniques picturales et peut contribuer à renforcer le prix de l’œuvre.
Les erreurs à éviter
Un artiste amateur promut au niveau de professionnel peut demander de l’assistance pour expertiser son travail, en outre il sera sujet à brader son art et diminuera sa crédibilité. Il faut aussi noter que surestimer les tableaux est perçu comme un acte d’arrogance venant de l’artiste et aura tendance à brûler certaines étapes essentielles.
Le temps investi par l’artiste pour réaliser l’œuvre n’est cependant un paramètre assez pertinent à considérer pour estimer une œuvre car un canevas abstrait peint en moins de temps peut se voir attribué une valeur marchande supérieure par rapport à une peinture complexe, détaillée et créée sur une période plus longue.